25 Août - Cassis Jazz Festival : Hugh Coltman
Présentation
Le 25 août 2018 à 20h30, Cassis Jazz Festival vous propose un concert exceptionnel.
HUGH COLTMAN - Who's happy?
Vidéos :
HUGH COLTMAN
HUGH COLTMAN
HUGH COLTMAN
Des drums qui dansent comme dans un des légendaires enterrements de la Nouvelle-Orléans, des cuivres gorgés de soul, des guitares mêlant tous les blues et tous les folks… Hugh Coltman s’est offert un écrin sublime pour onze chansons dans lesquelles il fait entendre sa voix chaleureuse de routier des sentiments et de grand connaisseur des émotions humaines, toujours indulgent pour l’amoureux du soir, le paumé de l’aube ou le mélancolique du plein soleil… Who’s Happy ? demande son nouvel album. Personne et chacun, semble-t-il répondre…
Au commencement, il y avait eu en 2012 un remplacement au pied levé de la chanteuse Krystle Warren pour un concert du pianiste Éric Legnini. Hugh Coltman découvre « la désinvolture des musiciens de jazz, qui sont plus rock que beaucoup de musiciens de rock’n’roll, qui ne jouent jamais le jeudi une chanson comme ils l’ont jouée le mardi, qui maîtrisent tellement leur sujet qu’ils peuvent tout se permettre. »
Le remplacement devient une aventure au long cours et un hommage à Nat King Cole – un album, cent vingt concerts. Hugh Coltman s’attend à « être lapidé par la presse, dans le genre « pour qui se prend-il, de faire un disque de jazz ? » Or Shadows, Songs of Nat King Cole est un succès éclatant et lui apporte la Victoire du jazz 2017 de la voix de l’année. Il serait logique qu’il embraye sur un autre album de reprises, et d’autant plus qu’il a entretemps retrouvé son groupe originel, The Hoax, et a enregistré avec lui Recession Blues, A Tribute to BB King.
« En fait, j’ai commencé à composer sans savoir où aller, mais en me disant que je n’allais pas me spécialiser dans les hommages, même s’il y avait de bonnes idées possibles. » Le déclic vient de la série Treme et de ses trésors musicaux. Hugh se remémore des plaisirs d’enfance autour de Kid Ory, Sidney Bechet, Fats Domino, puis Dr John ou les Meters qu’il a aimés sans savoir qu’eux aussi plongeaient leurs racines dans la Nouvelle-Orléans de la second line et des cuivres flamboyants. Il réécoute passionnément les grands maîtres fondamentaux, plonge dans CW Stoneking, bluesman revivaliste australien, ou Charles Sheffields, chanteur de r’n’b typiquement louisianais des années 60. Très vite, s’impose une conviction libératrice : « La musique de la Nouvelle-Orléans n’est pas forcément virtuose ; elle met en avant le cri essentiel. »
Et il lui vient aussi une réflexion existentielle centrale : « J’ai quarante-cinq ans, est-ce que je vais enfin me foutre de ce que pensent les autres ? » Il ira donc là où il veut, dans une Nouvelle-Orléans sur laquelle souffle l’esprit des Cubanos Postizos de Marc Ribot, le jeu de piano de Rubén González sur le titre Buena Vista Social Club ou les climats de Swordfishtrombones de Tom Waits – des sentiments forts, des gestes francs, des saveurs musquées, des réalités drues habillées des félicités heureuses de la musique…
De chanson en chanson, l’album passe de la pure autobiographie à l’humanité, de la déploration à l’espoir têtu, du blues européen à une lumière universelle… Civvy Street ouvre l’album comme un standard vénérable et implacable, All Sleeps Away évoque la maladie d’Alzheimer du père de Hugh Coltman, Little Big Man est pour son fils, Hand Me Down aborde les questions de transmission (avec l’incursion, en langue française canado-haïtienne, de Mélissa Laveaux)… Un voyage musical et existentiel entre confidences et grand spectacle, entre exploration d’un patrimoine phénoménal et inspiration féconde d’un artiste au sommet de sa créativité.
Suivant la météo, le concert pourrait être déplacé dans une salle couverte.
HUGH COLTMAN - Who's happy?
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Des drums qui dansent comme dans un des légendaires enterrements de la Nouvelle-Orléans, des cuivres gorgés de soul, des guitares mêlant tous les blues et tous les folks… Hugh Coltman s’est offert un écrin sublime pour onze chansons dans lesquelles il fait entendre sa voix chaleureuse de routier des sentiments et de grand connaisseur des émotions humaines, toujours indulgent pour l’amoureux du soir, le paumé de l’aube ou le mélancolique du plein soleil… Who’s Happy ? demande son nouvel album. Personne et chacun, semble-t-il répondre…
Au commencement, il y avait eu en 2012 un remplacement au pied levé de la chanteuse Krystle Warren pour un concert du pianiste Éric Legnini. Hugh Coltman découvre « la désinvolture des musiciens de jazz, qui sont plus rock que beaucoup de musiciens de rock’n’roll, qui ne jouent jamais le jeudi une chanson comme ils l’ont jouée le mardi, qui maîtrisent tellement leur sujet qu’ils peuvent tout se permettre. »
Le remplacement devient une aventure au long cours et un hommage à Nat King Cole – un album, cent vingt concerts. Hugh Coltman s’attend à « être lapidé par la presse, dans le genre « pour qui se prend-il, de faire un disque de jazz ? » Or Shadows, Songs of Nat King Cole est un succès éclatant et lui apporte la Victoire du jazz 2017 de la voix de l’année. Il serait logique qu’il embraye sur un autre album de reprises, et d’autant plus qu’il a entretemps retrouvé son groupe originel, The Hoax, et a enregistré avec lui Recession Blues, A Tribute to BB King.
« En fait, j’ai commencé à composer sans savoir où aller, mais en me disant que je n’allais pas me spécialiser dans les hommages, même s’il y avait de bonnes idées possibles. » Le déclic vient de la série Treme et de ses trésors musicaux. Hugh se remémore des plaisirs d’enfance autour de Kid Ory, Sidney Bechet, Fats Domino, puis Dr John ou les Meters qu’il a aimés sans savoir qu’eux aussi plongeaient leurs racines dans la Nouvelle-Orléans de la second line et des cuivres flamboyants. Il réécoute passionnément les grands maîtres fondamentaux, plonge dans CW Stoneking, bluesman revivaliste australien, ou Charles Sheffields, chanteur de r’n’b typiquement louisianais des années 60. Très vite, s’impose une conviction libératrice : « La musique de la Nouvelle-Orléans n’est pas forcément virtuose ; elle met en avant le cri essentiel. »
Et il lui vient aussi une réflexion existentielle centrale : « J’ai quarante-cinq ans, est-ce que je vais enfin me foutre de ce que pensent les autres ? » Il ira donc là où il veut, dans une Nouvelle-Orléans sur laquelle souffle l’esprit des Cubanos Postizos de Marc Ribot, le jeu de piano de Rubén González sur le titre Buena Vista Social Club ou les climats de Swordfishtrombones de Tom Waits – des sentiments forts, des gestes francs, des saveurs musquées, des réalités drues habillées des félicités heureuses de la musique…
De chanson en chanson, l’album passe de la pure autobiographie à l’humanité, de la déploration à l’espoir têtu, du blues européen à une lumière universelle… Civvy Street ouvre l’album comme un standard vénérable et implacable, All Sleeps Away évoque la maladie d’Alzheimer du père de Hugh Coltman, Little Big Man est pour son fils, Hand Me Down aborde les questions de transmission (avec l’incursion, en langue française canado-haïtienne, de Mélissa Laveaux)… Un voyage musical et existentiel entre confidences et grand spectacle, entre exploration d’un patrimoine phénoménal et inspiration féconde d’un artiste au sommet de sa créativité.
Suivant la météo, le concert pourrait être déplacé dans une salle couverte.
Informations Générales
- Durée :
- Entre 1 h et 2 h
Avis
Avis authentiques de clients ayant réservé auprès de l’Office de Tourisme de Cassis ou en ligne sur son site internet.
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Note :
(7 avis)
4,71
/ 5
03/09/2018
10h32
Isabelle
Note :
5
/ 5
01/09/2018
09h47
Corinne
Note :
4
/ 5
Avis par type de profil
Destination
Fondation Camargo
Avenue de l'Amiral Ganteaume
13260
CASSIS
Coordonnées GPS
Latitude : 43.21360
Longitude : 5.53227